Le Diagnostic de Performance Energétique en 2026
La réforme du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) prévue pour 2026 marque une évolution importante de la politique du logement et de la transition énergétique en France. Elle vise principalement à corriger certains biais du mode de calcul actuel et à mieux refléter la réalité du mix énergétique français ⚡🌱.
🔧 Une modification clé du calcul
À partir du 1er janvier 2026, le principal changement concerne le coefficient d’énergie primaire de l’électricité, qui passe de 2,3 à 1,9 🔄. Jusqu’à présent, ce coefficient pénalisait fortement les logements chauffés à l’électricité, les faisant apparaître plus énergivores qu’ils ne le sont réellement. Cette réforme tient compte du fait que l’électricité française est majoritairement décarbonée (nucléaire et renouvelables) ⚛️🌍.
🏠 Des effets concrets sur les logements
Grâce à ce nouveau calcul, de nombreux logements pourraient voir leur étiquette énergétique s’améliorer automatiquement 📈. Certains biens classés F ou G, considérés comme des « passoires thermiques », pourraient ainsi passer en E ou D, sans travaux immédiats 🛠️➡️📊. Le gouvernement estime qu’environ 800 000 logements pourraient sortir du statut de passoire énergétique.
⚖️ Un impact sur la location et le marché immobilier
Cette réforme a des conséquences directes sur les interdictions de location progressive 🚫🏘️. Les logements classés G sont déjà interdits à la location depuis 2025, et les F le seront à partir de 2028. En améliorant certaines notes, la réforme pourrait soulager des propriétaires, notamment ceux chauffant à l’électricité 🔌🙂.
🔍 Des critiques persistantes
Cependant, certains experts craignent que cette évolution réduise l’incitation à rénover réellement les logements les plus énergivores ⚠️. Le débat reste donc ouvert entre réalisme énergétique et exigence environnementale ♻️.
👉 En résumé, la réforme du DPE en 2026 vise un système plus juste et plus cohérent, tout en suscitant des enjeux importants pour l’avenir du logement.